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pacifié

7 Mai 2014, 23:03pm

Publié par Association Ananda

pacifié

Celui dont les sens sont maîtrisés
Comme des chevaux bien dressés par le cocher,
Libre de tout orgueil, lavé de toute impureté
Celui-là, par les deva eux-mêmes, est révéré.

Pas plus que la terre, il ne réagit,
Patient et droit comme le pilier d’Indra,
Limpide comme les eaux d’un lac,
Pour lui, c’est la fin de l’errance, du samsāra.

Paisible est son esprit,
Paisibles sont ses paroles et ses gestes.
Celui qui s’est libéré par la connaissance juste
Est pacifié.
Il est.

Le Dhammapada

Texte d'une extraordinaire psychologie et beauté, le Dhammapada contient l'essence même de l'enseignement du Bouddha. Il occupe dans le bouddhisme une place centrale de référence, il est un des textes du Tipitaka, canon bouddhique pâli.

pacifié
pacifié

Le Dhammapada est un des plus anciens textes bouddhiques qui soient conservés de nos jours.
Il aurait été mis par écrit pour la première fois à Sri Lanka au 1er siècle av. J.-C., à l’occasion du quatrième concile. La première version imprimée date du XIXe siècle et fut réalisée en Birmanie.

Le Tipitaka (en sanskrit Tripitaka : tri = trois, pitaka = corbeille) ou Trois corbeilles recueille les textes fondateurs de la doctrine bouddhiste theravâda. Son nom viendrait du fait que les textes anciens, rédigés sur des feuilles de palme, auraient été rangés dans des paniers. Les « trois corbeilles » sont les trois sections du tipitaka :

Tipitaka, les Trois Corbeilles

  • Vinaya Pitaka,
    • (sanscrit et pali), « La corbeille de la discipline », est la première des trois divisions du canon pali (Tipitaka). Elle traite du vinaya (discipline monastique) et contient les règles principales (patimokkha) et additionnelles, le récit des circonstances dans lesquelles elles ont vu le jour, les sanctions en cas d’infraction, des commentaires et quelques suttas.
  • Sutta Pitaka -**ou Suttanta Pitaka (pali), Sūtra ou Sutra Pitaka (sanscrit), « La corbeille des enseignements », est la deuxième des trois divisions du canon pali. Elle contient de nombreux suttas (enseignements) répartis en cinq sections (nikaya), dont quatre sont intégrées sous le nom d’agamas dans le canon mahayana. Ces suttas seraient les enseignements du Bouddha transmis oralement, puis couchés par écrit probablement au Ier siècle av. J.-C.
  • Abhidhamma Pitaka.
    • (pâli, sanskrit : Abhidharma),« La corbeille des commentaires », « La doctrine spéciale » ou encore « au-dessus de l’enseignement » est la section du canon pâli, le Tipitaka, consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha. Plus précisément, l’Abhidhamma traite de la cosmologie, de l’analyse psychologique, de la classification des phénomènes et de la métaphysique. L’approche historique fait penser qu’il a été rédigé après les deux premières corbeilles, contrairement à la vue traditionnelle qui date sa rédaction du premier concile.

Les vers du Dhammapada sont courts et percutants réunis dans un recueil populaire, composé de 423 versets ou stances répartis en 26 chapitres

  • source buddhachannel

pacifié

Deva : en sanscrit, les dieux et plus précisément, les êtres célestes peuplant les Mondes supra-terrestres. Devi est réservé aux déesses.(Shakti). Brahmâ, Vishnu et Shiva et leurs épouses sont les plus grands des Deva : on dit qu'ils sont les Mahâdeva.

Les Deva sont innombrables, pas éternels et sont constamment jeunes et beaux. Ils vivent sur le Mont Meru, l'axe du Monde. dans leur cité éternelle, Amravati et sont les gardiens de la lumière et de la vie. Quand tout va bien dans l'Univers, les Deva aiment écouter de la musique et danser tant en buvant du Soma (Amrita = nectar d'Immortalité), l'élixir de vie. Quand l'ordre du monde est menacé, ils combattent les Asura, leur demi-frères, les démons. Lorsque les Dieux sont victorieux, le jour se lève, la lune croît, les marées montent, les pluies tombent, les plantes poussent et les animaux prospèrent. Quand ils perdent (temporairement, rassurons-nous), le soleil se couche, la lune décroît, les marées refluent, les pluies cessent, les plantes se flétrissent et les animaux meurent. Ils symbolisent les forces de la nature, ainsi que les forces cosmiques, ou bien encore les qualités ou passions humaines.

Indra est le premier né des Deva, fils du Sage (Rishi), une manifestation de Brahmâ et de son épouse Aditî, qui devint donc chef des Deva et dieu de la pluie.

Samsāra est dans le bouddhisme, le cycle de renaissance et de souffrance dans lequel sont pris les êtres non éveillés. Cycle sans commencement dans le temps, il se perpétue par l'accumulation du karma couplée à la soif d'existence, et s'achève pour chaque être dès que le nirvâna ( état de cessation de cette souffrance universelle) est atteint. C'est uniquement lorsque l'on a atteint le nirvāṇa que l'on peut se libérer du saṃsāra. La condition dans laquelle on renaît dépend de nos vies passées et de nos actes présents, avec le phénomène du karma.

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