voir
Il y a quelque chose d'extraordinairement silencieux dans l'acte de voir.
Voir le commencement, la naissance d'une pensée. Le commencement de l'acte de penser.
Il y a là, dans ce qui précède toute pensée, un extraordinaire silence sans limite, comme infini. Un parfum d'éternité, car là, le temps n'existe pas. Il n'est plus.
Il semble qu'il y ait une origine à ce silence. Une origine qui est amour.
Non cet amour de quelque chose ou quelqu'un qui est essentiellement une expression des limitations du conditionnement, mais l'amour en soi. L'amour en lui même, sans objet.
Il semble bien que ce soit là l'origine de toute vie.
André Riehl
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